Le mot « business » vous évoque certainement la productivité, le stress ou la rapidité. Et pour cause, ce terme signifie en anglais « le fait d’être occupé ». En pleine expansion depuis les années 1980, le mouvement slow est en train de s’étendre au monde de l’entreprise. En pleine crise mondiale, et s’il était temps de ralentir grâce au slow business ?
Par opposition à la vision du temps sous l’angle de son utilité et de sa valeur financière, en slow business, le temps n’est pas de l’argent. Il est consciemment partagé et apprécié pour sa qualité, plutôt que productif à tout prix. Attention, ces moments « slow » ne remplacent pas les heures essentielles au développement d’une activité professionnelle, mais viennent s’y ajouter.
Après la théorie, passons aux actions concrètes pour pratiquer l’éloge de la lenteur, même au bureau.
La vision selon laquelle la productivité des salariés serait directement corrélée à leur temps de travail, n’est plus valable aujourd’hui. Les moments les plus créatifs sont souvent les plus oisifs. Octroyez à vos employés plusieurs pauses dans la journée, même courtes, pour leur permettre de s’aérer le cerveau.
Tout le monde n’est pas fait pour travailler de 9h à 18h, 5 jours sur 7. Et l’avènement du télétravail a prouvé à beaucoup de dirigeants que le présentéisme n’était pas la solution. Les slow entrepreneurs (ou slowpreneurs) abattent la même quantité de travail que n’importe qui. Ils la condensent simplement en sessions courtes pour profiter du temps qu’il reste à leur journée. Aidez vos collaborateurs à identifier leur fonctionnement : plutôt du matin ou du soir ? Deep work ou méthode Pomodoro ?
Au travail aussi, on retrouve cette injonction à la rapidité. Sauf qu’à vouloir aller toujours plus vite, on se projette dans le futur et se déconnecte du présent. On sait aujourd’hui que la méditation de pleine conscience favorise la concentration, la mémoire et la résistance au stress. Pourquoi ne pas proposer une séance d’initiation dans vos locaux ?
Le bien-être des salariés est au coeur de l’éthique du slow business. Et pour cause, un être humain détendu est un travailleur efficace. En revanche, cela nécessite un management ouvert et moderne. Si le concept est déjà bien installé aux États-Unis, de plus en plus de dirigeants français prennent des initiatives pour la QVT. Quelques idées : aménager une crèche, décréter le droit à la sieste, agencer une salle de sport, etc.
S’ils sont nécessaires à certaines tâches, les écrans ont souvent tendance à vampiriser l’énergie de vos collaborateurs. Vous pouvez, par exemple, décider d’une pause déjeuner sans écran, un jour par semaine. Et, s’il fallait le préciser : interdiction de solliciter vos employés par SMS pour parler boulot le soir et le week-end !
Vous vous demandez par où commencer pour vous mettre au slow business ? Contactez-nous pour mettre en place votre protocole personnalisé.
"Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir mais de le rendre possible" A. De St Exupéry