Les « mad skills », un terme qui nous vient (encore et toujours) des États-Unis, où la culture start-up est plus présente que jamais. En venant s’ajouter aux classiques compétences techniques et humaines déjà prisées des recruteurs, les « mad skills » veulent que nos expériences personnelles nous soient aussi utiles au travail. Décryptage.
Tout droit venu de la Silicon Valley, le terme « Mad skills » désigne les compétences atypiques et originales d’un individu dans la sphère professionnelle. Ce qui différencie ces compétences des habituelles « hard » ou « soft skills », c’est le fait qu’elles sont acquises en dehors de l’entreprise. Une activité sportive, une épreuve de vie, une expérience qui forge la personnalité de manière forte. Exemples de mad skills : l’esprit d’équipe, la sensibilité à l’art, la capacité à se remettre en question, etc.
Les mad skills sont particulièrement présentes chez les personnes ayant occupé plusieurs métiers au cours de leur carrière. Lors d’un entretien de recrutement, questionnez le candidat sur les précédents postes qu’il a occupés et les leçons qu’il en a tirées. Par ailleurs, prêtez attention à la façon dont il parle de ses épreuves de vie. Même une expérience vécue comme un échec peut être source de mad skills. Apprenez à déceler le potentiel derrière ses paroles.
Pour un employeur, les mad skills sont la garantie d’une capacité à sortir de sa zone de confort. Les personnes qui en sont dotées savent faire face au changement, et font preuve de résilience et de polyvalence au travail. Si certaines entreprises savent exprimer leur intérêt pour les profils aux parcours atypiques, il reste à opérer un travail profond sur les dispositifs RH pour mettre en valeur les mad skills.
On sait qu’un mouvement RH est possible, puisque selon un sondage Indeed en 2019, 54% des recruteur·euses déclarent qu’une expérience professionnelle atypique a déjà eu un impact positif sur leur décision d’embauche. Pour ne plus dépendre des seules « hard skills », de plus en plus d’entreprises optent pour des entretiens plus informels : déjeuners, hackathons (marathon chez les programmeurs) et même escape game ! Ainsi, la multinationale McDonald’s s’y est mise en proposant des entretiens vidéo et des jeux cognitifs. L’idée : évaluer les compétences du candidat en le mettant directement en situation.
Pour les aider à exprimer leur potentiel mais aussi à assurer leur future employabilité, il est nécessaire de sensibiliser les employés à leurs propres mad skills. Dans cette démarche, de nombreuses formations sur le développement personnel voient le jour : programmation neuro-linguistique (PNL), leadership, confiance en soi, etc. Construire des fiches de postes adaptées aux profils atypiques permet d’éviter la fuite des talents et de leur fournir les conditions nécessaires à leur épanouissement. Sans oublier de former les managers et RH, pour garantir une communication efficace, tournée vers la complémentarité.
Attention, peu importe le job, c’est le trio des compétences techniques/humaines/passions qui est compte. Les mad skills ne remplacent en aucun cas les hard et soft skills. Elles nous rappellent simplement qu’il n’y a pas que le travail dans la vie, et que chaque individu est à prendre dans sa globalité. C Bo Talents accompagne les RH à développer les mad skills dans leur entreprise. Contactez-nous pour en discuter.
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"Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir mais de le rendre possible" A. De St Exupéry
Fondée par Reed Hastings en 1997, Netflix a d’abord été une petite entreprise de location de DVD. En plus de 20 ans, elle a su s’adapter aux évolutions pour devenir un géant de l’audiovisuel. La firme compte aujourd’hui plus de 120 millions d’abonnés à travers le monde. Mais son succès pourrait-il être dû, en partie, à sa culture d’entreprise inédite ? Zoom sur les innovations en matière de management chez Netflix.
Netflix préfère une petite équipe composée de vraies pépites, plutôt qu’un grand rassemblement de salariés peu productifs. Pour Reed Hastings, la qualité d’une entreprise se base sur sa concentration de talents, plus que par sa taille. Chaque année, les managers passent donc par le « keepers test » : ils se posent une question essentielle pour la composition de leurs équipes. « Si l’un de mes collaborateurs devait démissionner demain, essaierais-je de l’en dissuader ou serais-je soulagé ? » S’il choisit la seconde réponse, des mesures sont prises immédiatement. Efficace.
Contrairement aux entreprises qui limitent les libertés de leurs employés à mesure que leur croissance évolue, Netflix s’efforce de faire tout le contraire. Plus l’activité se complexifie, plus on fait confiance aux employés, même lorsqu’il s’agit d’informations confidentielles. Ils n’ont de compte à rendre à personne concernant leurs congés, notes de frais, achats ou toute autre décision prise dans le cadre du travail. Chaque membre de l’équipe est traité comme l’adulte qu’il est. Aucun contrôle n’est exercé sur ses actions, tant qu’elles sont au service de l’entreprise. Le management chez Netflix accorde de l’importance aux résultats, plus qu’aux heures passées au bureau. La récompense : davantage de responsabilités et un excellent salaire.
Peu importe si les affaires sont bonnes, Netflix met un point d’honneur à offrir à ses employés la meilleure paie du marché. Selon eux, chaque personne doit être payée plus que ce que qu’elle pourrait l’être ailleurs. Chaque salaire doit coûter autant que le coût d’un remplacement et autant que ce qu’ils donneraient pour garder un employé qui aurait reçu une meilleure offre chez un concurrent. Chez Netflix, inutile de demander une augmentation à votre N+1. Une fois par an, il revoit lui-même votre salaire pour l’aligner au top du marché lié à votre domaine d’activité.
Mais qu’en est-il de la promotion ? Chez Netflix, il est rare qu’un employé évolue vers un poste plus important. À moins qu’il soit reconnu pour ses talents sur la place publique et qu’il soit exemplaire pour représenter la culture et les valeurs portées par l’entreprise. Si ces deux conditions sont remplies et qu’il y a un véritable besoin, le manager pourra reconsidérer ses positions. Netflix déteste la planification de carrière. Le développement des talents passe par la montée en compétences, l’entraide entre collègues et les challenges auxquels l’employé aura fait face dans ses fonctions.
Ce descriptif nous donnerait bien envie d’envoyer une candidature, n’est-ce pas ? Mais attention, car devenir salarié chez Netflix, ça se mérite. Pour bénéficier de tous ces avantages, vous devrez faire preuve d’un certain nombre de qualités :
Retrouvez aussi notre article sur l’entreprise Holiworking, spécialiste du télétravail à l’étranger. Le management chez Netflix vous inspire pour votre propre culture d’entreprise ? Discutons de vos projets lors de votre première séance de coaching C Bo Talents.
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"Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir mais de le rendre possible" A. De St Exupéry
Selon le Forum économique mondial, l’intelligence émotionnelle figurera parmi les dix compétences les plus attendues chez un manager en 2022 (Source : The Future of Jobs Report 2018). Autant prendre le train en marche et travailler cette soft skill dès aujourd’hui pour façonner le management de demain. Vous y gagnerez, entre autres, un leadership plus aligné et une meilleure gestion de vous-même et de vos équipes. Zoom sur l’intelligence émotionnelle.
Comme son nom l’indique, le terme d’intelligence émotionnelle réunit à lui seul « intelligence » et « émotion ». Deux notions à qui l’on ne prête habituellement que peu de ressemblance. Pourtant, elles sont loin d’être incompatibles. Définie pour la première fois en 1990 par les psychologues Salovey & Mayer, l’intelligence émotionnelle repose sur 3 grands principes :
D’après le modèle de Goleman développé en 1995, l’intelligence émotionnelle permet d’acquérir une meilleure conscience de soi en développant son auto-assurance, sa capacité à s’évaluer de façon réaliste, et à rire de soi-même (auto-dérision). De cette conscience de soi découle une meilleure maîtrise de ses émotions : réfléchir avant d’agir, savoir accepter le changement lorsqu’il se présente, etc. Troisième axe à souligner : la motivation à atteindre un objectif avec persistance et en accord avec ses propres valeurs. Une meilleure connaissance de ses propres émotions contribue inévitablement à une empathie bien plus importante. On apprend à comprendre et à s’impliquer dans le ressenti d’autrui. Conscience de soi, autogestion, empathie, autant de qualités qui contribuent à créer des relations pleines de sens et à accroître son leadership.
La capacité de connaître et maîtriser ses émotions est aujourd’hui la clé vers un leadership plus conscient et efficace. C’est la porte d’entrée vers de nombreuses soft skills aujourd’hui très appréciées chez un manager :
Un manager qui fait preuve d’intelligence émotionnelle est un leader qui sait déceler les besoins exprimés par ses équipes, mettre ses émotions au service du bien commun, fédérer des équipes en créant des liens solides.
Bien que cela puisse paraître simple, développer son intelligence émotionnelle, ça s’apprend. Envie d’essayer ? Réservez un coaching avec C Bo Talents et transformez votre leadership aujourd’hui.
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